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vendredi, 14 juin 2013

Legend of the Seeker : premières impressions...

Legend of the Seeker est une des séries qui font pour l’instant partie de mon Challenge Séries 2013. Une série d’heroïc-fantasy plutôt récente (le genre est moribond dans l’univers des séries TV), dont certaines sériephiles, comme Ripleyaeryn, Nephthys ou Hellody sont fans. Aussi, j’espère qu’elles m’excuseront de ne pas en dire forcément du bien, mais il faut aussi être honnête et dire ce que l’on pense avec sincérité. Et puis cette note ne se base que sur les 10 premiers épisodes aussi.

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  Le guide forestier Richard Cypher va devoir quitter la Terre d'Ouest, où il a grandi, pour affronter le maléfique Darken Rahl, un tyran faisant régner la terreur, et restaurer la paix sur le monde. Il est en effet le Seeker, un Elu qui seul aura, selon une ancienne prophétie, la possibilité de vaincre Rahl. Dans cette aventure qui promet d'être des plus épiques, l'Elu bénéficie du soutien de la belle Kahlan Amnell, une Confesseuse, et du grand sorcier Zeddicus Zu’l Zorander, appelé plus communément ‘Zedd’...

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique sur le début de la série) :  Legend of the Seeker est une des dernières séries d’heroïc-fantasy, produite par les mêmes producteurs que Xena, the Warrior-Princess. et est l’adaptation d’une série de romans de Terry Goodkind, développée par Kenneth Biller et Stephen Tolkin pour la télévision. De toute évidence, le ton général de la série se révèle plus sérieux que dans les séries du HerculesVerse, et moins fantaisiste (même si elle n’atteint pas bien sûr le côté sombre et sérieux d’un Game of Thrones ou d’un Vikings). On ne croisera pas par exemples de monstres, seule la magie semble exister dans cet univers particulier. Le monde de la série est celui des Terres du Milieu, où un tyran menace, et où un petit groupe de résistants va tenter de l’éliminer. La mythologie est solidement posée dès le Pilote, et va peu à peu se développer, mettant en lumière les différents groupes mis en scène dans la série : les Inquisitrices, les Sorciers, les Mord’Siths, l’armée de Darken Rahl. Et le Seeker, l’Elu, dont la tâche finale sera d’éliminer le tyran. Si la série est séduisante par certains aspects, je n’accroche toujours pas, et pour de multiples raisons : je ne suis absolument pas séduit par Craig Horner, le Richard Cypher de la série. Je n’aime pas du tout la tête, particulière de Bruce Spence, le Sorcier Zeddicus. Et même si elle est séduisante, je trouve que Bridget Regan, l'Inquisitrice Khalan Amnell, manque quelque peu de charisme et de charme. Malgré le fait qu’elle soit une belle femme, elle a un physique, une beauté assez “ordinaire”, finalement. Les intrigues des épisodes ne sont pas assez excitantes, et sont plutôt molles, ayant du mal à susciter mon intérêt de façon générale. La série est un peu trop classique à ce niveau. (l’un des coups de grâce à ce niveau sera donné avec l’épisode 1.11, un clip-show (!!) constitué d’images des 10 épisodes précédents) Et puis l’un des aspects visuels de la série (me) déçoit : la série est censée utiliser comme lieux de tournage la Nouvelle-Zelande et ses beaux paysages, mais les 3/4 du temps, l’action se déroule en forêt, peut-être même toujours, d’ailleurs, dans la même partie de celle-ci.

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Mais tout n’est pas mauvais tout de même dans la série, qui se laisse regarder et reste fort sympathique. Déjà, le fait de proposer tout un univers de fantasy cohérent est un point des plus intéressants. Le concept des Mord’Sith, les amazones toutes gainées de cuir rouge foncé de cet univers, lointaines cousines des Xena et autre Callisto (de la série Xena : the Warrior-Princess), est diablement excitant. Non seulement leurs tenues, mais également une des armes de torture qu’elles utilisent, un bâton qui envoie des sortes de charges électriques, donne un côté sexy / SM chic à la série, un élément de plus allant dans le sens d’une série un peu plus adulte et sérieuse que Hercules : The Legendary Journeys. Dans la saison 1, seul l’épisode 1.18 “Mirror”, qui exploite le thème des doubles, apporte une certaine légèreté à la série, mais cela sera l’une des exceptions de la saison 1 pour une série qui se veut plus sombre. D’ailleurs, la série n’est pas avare en scènes quelque peu cruelles, concernant les enfants. Soit ceux-ci seront victimes de mauvais traitements parfois, soit ceux-ci se montreront particulièrement cruels et auteurs d’atrocités. L’épisode 1.09 “Puppeteer” en est un bon exemple. Les décors (j’entends les décors intérieurs, quand on visite un château ou un village) sont particulièrement soignés, de même que les costumes. Un vrai plaisir des yeux, qui rend la série très agréable à regarder. De plus, la série tente de varier les environnements d’un épisode à l’autre, ce qui appréciable. Et les combats sont dans l’ensemble assez bien chorégraphiés. Là encore, c’est un réel plaisir de voir Bridget Regan / Kahlan ou Craig Horner / Richard Cypher se battre à l’épée ! Et vu que les scènes d’action se font plus rares dans les séries contemporaines… Côté intrigues, si celles des épisodes sont un peu faibles, elles semblent beaucoup exploiter le thème de la famille. Il ne sera pas rare que l’on retrouve un frère ou une soeur ou que les intrigues tournent autour d’un problème familial. Et l’arc principal, rappelé régulièrement (vaincre Darken Rahl grâce à un ou plusieurs objets magiques) permet d’avoir envie de continuer et suivre la série. Le season finale offre d’ailleurs une conclusion satisfaisante à la première partie de l’histoire, s’articulant autour d’une intéressante histoire de voyage dans le temps. A tel point qu’on se demande ce que la Saison 2 peut réserver, vu que la série aurait très bien pu en rester là.

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En bref :  Même si je n’ai pas été convaincu et séduit par le choix des acteurs et les intrigues des premiers épisodes, et que je n’ai pas accroché plus que cela pour l’instant à la série, il faut avouer qu’elle offre un spectacle de qualité et se laisse regarder tout de même. On a déjà vu plus honteux dans le genre, et si la série ne vaut pas celles du HerculeVerse avec leurs excentricités, leur mélange des genres, elle est plus regardable que les clones d’Hercules apparus à l’époque dans les années 90, par exemple.

Côté Cast :  On se plaira à retrouver, le temps de quelques scènes, Ted Raimi, le frère de Sam Raimi, qui incarnait l’inégalable Joxer dans Xena : the Warrior-Princess, et Michael Hurst, qui fut Iolaus, le fidèle compagnon d’aventures d’Hercules. Mais ces apparitions restent anecdotiques, malheureusement. 

 

dimanche, 02 juin 2013

CHUCK Vs le Bilan !! Troisièmes pensées sur la série.

Voilà, à l’occasion du Challenge Séries 2013, j’ai enfin terminé de visionner les 5 saisons de CHUCK. Pour tout dire, même si je considère celle-ci comme une excellente série, l’une des meilleures productions dans le genre “comédie d’espionnage”, elle ne me manquera pas particulièrement. Je ne m’y suis pas attaché particulièrement, et elle n’a pas été un coup de coeur comme Buffy, X-Files ou ALIAS pour moi, séries dont je reste absolument fan. Donc, que retiendrai-je de la série ? Petit passage en revue de ce que je retiendrai de la série, des points autant positifs que négatifs, qui justifient peut-être, pour chacun, au moins de la découvrir.

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- Un couple des plus attachants du monde des séries !! :  Chuck et Sarah constituent un des couples du monde des séries TV auquel on ne peut que s’attacher. Oui, ils finissent bien entendu ensemble, et oui, je spoile, mais après tout, les spectateurs commençant la série qui ne s’y attendraient pas sont des ânes. Car de tels personnages, aussi éloignés l’un de l’autre au départ, ne pouvaient que faire fantasmer les shippers, et à un moment, il faut bien, tout de même, donner au public ce qu’il attend. Et puis sous couvert d’être une fort sympathique comédie d’espionnage, CHUCK est en réalité une comédie romantique et dramatique sur un couple en devenir. Comme CASTLE, finalement, que l’on suit non pas pour les enquêtes policières de chaque épisode, mais pour la relation entre Castle et Beckett.

- Good Buy Morons, I’ll miss you !! :  Les personnages secondaires que constituent le personnel du Buy More, c’est-à-dire le débonnaire et sympathique Big Mike, mais surtout Jeff et Lester, le duo magique ‘Jeffster’. Obsédés sexuels, quelque peu tire-au-flanc, crétins, de grands gosses attardés, ils auront leurs moments de gloire à travers la série. Et on ne peut que s’attacher aussi à ces sympathiques crétins, plus bêtes que méchants.

 - Tu l’as vu ??… - Quoi ?? - Mon placement de produit !! :  L’un des aspects un peu horripilants de la série, qui ne semblait même pas s’en cacher. Le plus notable aura été la pub gratuite pour la chaîne de distribution rapide Subway : Jeff et Lester étant particulièrement friands de leurs sandwiches. L’un des cas où la série n’aura pas cherché à créer de toutes pièces une nouvelle marque de sandwiches, comme ils auraient pu le faire.

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- Hé, on ne s’est pas déjà vu ?? (les nombreuses guest-stars de la série) :  CHUCK aura permis de retrouver sur nos écrans de nombreuses guest-stars, certaines plutôt connues comme Mark Sheppard, Summer Glau (!), Ben Browder (!!) ou encore Carrie-Anne Moss (!!!) ! Des guests qui font bien plaisir à voir, qui montrent le côté fan des productions de genre. Mais tout comme LEVERAGE, la série aura pu aussi remettre le pied à l’étrier de noms très connus un peu disparus des écrans depuis, comme Linda Hamilton, Richard Chamberlain ou encore Timothy Dalton. Et de constater malheureusement le passage du temps, aussi.

- La Chuck team dans l’ensemble :  Adam Baldwin aura su incarner à merveille un rôle correspondant à un archétype dans lequel il aura été plus ou moins coincé, celui de la grosse brute au coeur tendre, celui de John Casey. Un rôle proche de celui de Ka D’argo dans Farscape, d’ailleurs. Les deux séries ont pas mal de points communs : un cast hétéroclite, une série s’orientant sur la relation du couple principal… Et puis le meilleur copain, Morgan Grimes, qui aura lui aussi gagné ses lettres de noblesses.

- Des méchants stéréotypés :   L’un des points faibles aura été de ne pas proposer de méchants véritablement durables ou charismatiques, à part peut-être Alexei Volkoff. Les vilains de la série auront finalement été interchangeables. Le problème d’une série veillant à faire évoluer le statu quo régulièrement, mais aussi à une série quasiment chaque année sous le couperet de l’annulation. Et puis c’est malheureusement un peu la loi du genre : dans une comédie d’espionnage, les méchants le sont forcément, caricaturaux.

- Intersect ou pas intersect ? :  L’un des aspects également qui m’aura agacé, ce sont les histoires de cet intersect que l’on installe et que l’on enlève d’un claquement de doigt. Le nombre de fois où Chuck aura eu l’Intersect, upgradé ou pas, ou bien en aura été privé.

- Des cascades et des combats chorégraphiés hallucinants !! : L’un des points forts de la série, mine de rien, qui aura su proposer son lot d’action, de bagarres, de cascades dignes d’un long-métrage parfois. Là encore, sur ce point, CHUCK aura su faire aussi bien qu’ALIAS. Proposer un spectacle très divertissant qui en donne pour son argent. Des productions d’action, on en fait plus autant qu’avant, cela manque, sur les écrans.

- Sarah ou Sydney, qui est la plus forte ?? :  Avec Sydney Bristow, la célèbre héroïne d’ALIAS, on avait une sacrée héroïne capable d’éliminer n’importe quel adversaire, une reine du Kung-fu et du gunfight. Mais Sarah Walker aurait de quoi lui tenir la dragée haute, et on peut se demander laquelle des 2, de Sydney ou de Sarah, gagnerait. La série aura su nous proposer son lot de Catfights (combats de filles sexys), rien que pour le plaisir des yeux !

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- Un ton doux amer, avec le recul :  C’est le ton donné aux dernières scènes de la série, enfin comment je les ressens, finalement. Si Sarah et Chuck sont finalement bien ensemble à la fin, ils ne sont plus tout à fait, ni l’un ni l’autre, les mêmes. Là encore, ceux qui ne s’y attendaient pas sont des ânes :  CHUCK est aussi une série sur l’évolution. Sur un adolescent attardé qui accepte de quitter certains aspects gardés de l’enfance pour grandir et devenir un peu plus adulte. Cela passe par certains sacrifices, et un désenchantement, des scènes à l’ambiance douce amère. Tout comme les références musicales ou culturelles, toujours datées, nostalgiques, qui marquent le passage du temps, puisqu’elles évoquent un passé disparu, mais toujours vivace.

Bref, malgré quelques points négatifs, mine de rien et sans se prendre trop au sérieux, CHUCK est de ces très bonnes séries que la télévision nous offre. Une série à redécouvrir et à apprécier sans modération.

mercredi, 29 mai 2013

REVOLUTION : retour sur la saison 1. (Les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) : Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l'électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre... 15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie d'une jeune femme est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l'amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l'espoir d'un futur meilleur. (source : Allociné.com

Les raisons d’y jeter un oeil… ou pas ! (mon avis critique, alors que la saison 1 se termine) :  Difficile de ne pas jeter au moins un oeil sur REVOLUTION au vu des noms travaillant sur la série. Dernière production en date, en 2012 signée Bad Robot, avec J.J. Abrams en producteur, créée par Eric Kripke, le créateur et showrunner de SUPERNATURAL durant les 5 premières saisons, on ne peut qu’être attiré par cette nouvelle série. dont le pilote fut réalisé par le cinéaste Jon Favreau (réalisateur des 2 premiers films IRON MAN). Si ce Pilote est des plus enthousiasmants, malheureusement, l’on déchante vite. REVOLUTION est honnêtement la première production Bad Robot qui m’ait déçu au début : les intrigues ne sont guère enthousiasmantes, et la série semble tomber dans les travers de certaines séries des années 70 de Science-Fiction, qui n’ont pas duré longtemps, comme Planet of the Apes (La Planète des Singes fut également une courte série de 14 épisodes), une des influences je crois revendiquées de la série, ou Logan Run (L’Âge de Cristal, en VF), qui a elle aussi connu seulement une quinzaine d’épisodes. Des séries proposant des road-movie, avec un groupe de personnages crapahutant, marchant dans un monde que l’on découvre, et qui tombent ainsi sur de nouvelles péripéties et de nouvelles rencontres à chaque épisode. L’intrigue générale peine à décoller : on a d’un côté les hommes de la Milice du Général Monroe, qui ont capturé Danny Matheson, que l’on garde prisonnier, qui s’échappe, que l’on reprend, et de l’autre, le groupe de héros essayant de le retrouver. On laisse entendre que de mystérieux pendentifs peuvent faire revenir l’électricité, sans expliquer comment ni pourquoi. La construction se fait, paresseusement et sans imagination, lostienne : des flash-backs nous montrent le passé des différents protagonistes, comment ils en sont arrivés où ils en sont actuellement. Sans avoir de résonance particulièrement forte et dramatiquement comme dans LOST, malheureusement. Bref, la première partie de la Saison 1 est décevante. Et puis il y a la 2nde partie de cette saison 1.

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Car aux Etats-Unis, choix a été fait par la chaîne NBC de diffuser la Saison 1 en même temps qu’une émission populaire de télé-crochet. Du coup, une longue pause de 4 mois a marqué la diffusion des 10 premiers épisodes, et des 10 derniers. Entretemps, les scénaristes semblent avoir décidé de muscler la série, et prendre des risques. On n’hésite pas par exemple à se débarrasser d’un personnage dont l’histoire ne semblait aller nulle part, afin de créer un choc dramatique : les spectateurs ne s’y attendaient pas. Les autres personnages présentent pour la plupart une plus grande complexité, dans leurs motivations. La construction lostienne, inefficace même si parfois intéressante pour certains personnages a tendance à disparaître. On commence à apporter, mine de rien, quelques réponses aux mystères de la série, tout en en apportant d’autres. Ainsi, une Tour pourrait faire redémarrer l’énergie. Et on introduit de nouveaux personnages (on va ainsi découvrir des résistant au système fasciste de Monroe), alors que de nouveaux enjeux se dessinent : le monde de REVOLUTION est en réalité un monde en guerre, où plusieurs factions s’affrontent pour la domination de celui-ci. La suppression de l’électricité, de l’énergie, devient un des enjeux qui conduit au premier : le camp qui aura l’énergie pour lui pourra s’assurer de la victoire sur les autres, bien évidemment. Le pouvoir de l’énergie conduit au pouvoir tout court. Moins qu’une série sur un monde différent (dont on aura jamais eu qu’un aperçu dans le Pilote et les 1ers épisodes, finalement), REVOLUTION est une série sur une lutte pour le pouvoir. Malheureusement, l’un des défauts de cette nouvelle direction est que certains personnages, en particulier, ne connaissent plus d’évolution psychologique, comme Miles Matheson ou Charlie. Un mal pour un bien, dirons-nous. Car les scènes d’action sont plus fréquentes, ainsi que de nombreuses confrontations entre plusieurs personnages. Dans un monde en guerre, chacun doit choisir son camp. Un camp parmi d’autres : ainsi, des alliances contre-nature parfois se dessinent. Des trahisons ont lieu. De nombreux rebondissements jalonnent les épisodes, qui finissent par nous conduire à la Tour, dont le niveau 12 est inaccessible. Une Tour qui pourrait permettre le salut ou la destruction de l’humanité, renfermant un secret gardé par des hommes et femmes qui n’ont plus vu la lumière du jour depuis des années.

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En bref :  Si les débuts de la série ont été difficiles, REVOLUTION est une preuve supplémentaire qu’il faut laisser au moins le temps d’une saison à une série pour nous convaincre. D’autant plus quand cette saison s’articule autour de 2 parties distinctes, espacées d’une longue interruption dans la production et la diffusion. Car la Saison 2 est clairement meilleure que la 1ère, et beaucoup plus divertissante et emballante, moins déshonorante qu’on ne le pensait au départ. Même si tout est loin d’être parfait, on se plaît à regarder la série, sans en attendre grand chose pourtant.

Côté Cast :  La seconde partie de la saison a permis d’apercevoir Leslie Hope, vue dans la Saison 1 de 24 ou encore The River. On a pu retrouver aussi, le temps d’un épisode, Timothy Busfield (vu dans The West Wing). Un rôle semi-réccurrent était interprété par Kim Raver, une habituée des productions télévisées, vue entre autres dans Third Watch (New York 911, en VF), ou encore Mark Pellegrino, le Jacob de LOST.